En 1923, Philadelphie, Hattie a 16 ans, elle arrive de sa Géorgie natale avec sa mère et ses sœurs pour fuir le sud raciste. Elle se marie très vite avec August, un électricien , ils auront bientôt des jumeaux, Philadelphia et Jubilée quià sept mois tombent malades et décedent.C’est une douleur qui ne la quittera jamais. Mais la vie continue et elle aura 10 autres enfants, c’est l’histoire de chacun qui défile de1925 à 1980.
Cinq fils, six filles, une petite-fille. C’est l’histoire d'une famille Afro-américaine à travers le récit de chaque enfant. Elle les aime tous à sa manière peu rude, de femme qui doit survire dans une Amérique tourmentée. Elle aura pour principal objectif celui de les nourrir et les éduquer correctement.
Les personnages:
Hattie, la mère, le personnage central. Mère de 11 enfants qui lutte quotidiennement pour avoir une vie décente.
August , le mari volage, mais qu’elle aimera toute sa vie.
Lawrence , l'amant joueur invétéré.
Les douze:
1925 , Philadelphie et Jubilée, les enfants morts trop tôt.
1948, Floyd, jazzman « tourmenté », à la sexualité ambiguë.
1950, Six, à quinze ans il devient prédicateur « L'esprit est en lui ».
1951, Ruthie, la fille de Lawrence et d'Hattie
1954, Ella,le bébé qui va partir avec Pearl la sœur de Hattie.
1968, Alice devenu riche et Billups le frère, qui ont en commun un drame passé qui les hantent.
1969, Franklin, soldat perdu du coté de Saigon.
1975, Bell, la fille independante atteinte de tuberculose et qui retrouve sa mére .
1980, Cassie elle entend les voix des banshhes et se laisse aller.
1980, Sala , la petite-fille, le futur...
Et aussi :
Lire encore et encore les oeuvres de « Toni Morrison »
Rita Dove « Thomas and Beulah »
Isabel Wilkerson « The warmth of others suns »
Réecouter
http://www.youtube.com/watch?v=0DmtPvFa_W8
Qui connait Dorothy Dandridge , premiere actrice noire nominée aux Oscar ?
Et si vous n'avez pas la chair de poule avec ça!
http://www.youtube.com/watch?v=ZoJz2SANTyo
A mon humble avis :
Même si le sujet central est cette mère noire pauvre dan une Amérique en plein bouleversement, qui se bat pour survivre, c'est à travers les diversités des individualités de chaque enfant que l’histoire de cette famille nous emporte. Avec un talent fou l’auteur nous conte ces vies imbriquées si différentes. Et c’est là le talent de Ayana Mathis .Ce n’est pas une banale chronique familiale, c’est l'histoire d’une certaine Amérique à travers le prisme d’une famille .Bravo ! Et évidemment à lire de suite.
Signé Pierre …..
Ayana Mathis
Those Winter Sundays. Sundays too my father got up early and put his clothes on in the blueblack cold, then with cracked hands that ached from labor in the weekday weather made banked fires blaze. No one ever thanked him. I'd wake and hear the cold splintering, breaking. When the rooms were warm, he'd call, and slowly I would rise and dress, fearing the chronic angers of that house, Speaking indifferently to him, who had driven out the cold and polished my good shoes as well. What did I know, what did I know of love's austere and lonely offices?
After great pain a formal feeling comes The nerves sit ceremonious like tombs; The stiff Heart questions--was it He that bore? And yesterday--or centuries before? The feet, mechanical, go round A wooden way Of ground, or air, or ought, Regardless grown,